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2023
Réhabilitation des tours Anvers et Londres
à Paris 13ᵉ (75)

Le quartier des Olympiades à Paris est dominé par huit tours de logements : six tours en accession et deux tours de logement social en cœur de quartier, surnommées tours « code-barre » en raison de la verticalité de leurs façades.

Fonctionnant par deux dans le système urbain de la dalle, Anvers et Londres sont aussi deux sœurs quasi jumelles, à un étage de haut et une trame de long près.

Le projet questionne donc à la fois la position de ces deux tours de plus de 30 étages au sein d’un quartier parisien hors-normes, leur architecture et leur fonctionnement.

Il s’agit de construire un projet en équilibre entre la mise en valeur des qualités de l’existant et le souhait d’apporter à cette architecture un nouvel élan esthétique et fonctionnel.

Maîtrise d’ouvrage
Paris Habitat
Maîtrise d’œuvre
Atelier Téqui Architectes;
GTM Bâtiment, entreprise générale mandataire;
ITAR architectes;
IPC, bureau d’études tours corps d’état;
VES, exploitation maintenance;
Programme
Réhabilitation en site occupé des 585 logements des tours Anvers et Londres, du quartier Olympiades à Paris 13ᵉ (75)
Démarche environnementale
NF Habitat HQE – CERQUAL – Plan Climat de la Ville de Paris – BBC Effinergie Rénovation – Réemploi
Surface
40 677 m² SHAB
Coût
24.2 M €
Mission
Complète, conception et direction des travaux
Calendrier
Concours en 2023
Images 
© Jeudi Wang


L’analyse des deux tours a identifié un sujet d’amélioration important sur leur relation au sol, ancrées à deux niveaux : un sol aérien au niveau de la dalle et un sol de la rue en infrastructure.

Le traitement du socle est donc un sujet architectural à deux facettes au milieu duquel la dalle se positionne comme un miroir entre le monde automobile et le monde piéton.

 

L’affirmation de l’échelle et de l’horizontalité du socle est une des étapes clés du projet et une de nos interventions les plus franches sur la composition des façades.

Le profil de cet habillage en inox brossé a été épuré pour mettre en valeur la transparence des halls et des différents locaux. Sa matérialité singulière reflète subtilement les ambiances, couleurs et mouvements environnants.

Les façades emploient un nombre très réduit d’éléments qui se répètent inlassablement : deux types de panneaux béton et deux types de fenêtres, deux types d’ensembles allège – linteau, pour une façade de plus de 2400 fenêtres.

 

Par souci d’économie de matière et de préservation de l’architecture existante, les panneaux de béton seront isolés par insufflation depuis l’intérieur du logement.

Après réparation des imperfections visibles, leur surface extérieure sera protégée d’un revêtement imperméable pour assurer la durabilité de leur aspect.

Les ensembles allège – linteau seront isolés par l’extérieur puis revêtues d’un bardage en tôle pliée qui viendra apporter une modénature plus volontaire qui viendra en saillie par rapport au béton.

 

Les interventions dans les logements vont se concentrer sur le mur de façade qui représente une opportunité de revisiter le rapport des pièces à leur vue : modification des fenêtres, remplacement des radiateurs et traitement des alcôves.

 

Les fenêtres aluminium mises en œuvre sont dotées d’un profil à ouvrant cachés afin de gagner en surface de clair de vitrage.

La composition des grandes fenêtres a également été retravaillée pour rendre plus fluide le rapport entre intérieur et extérieur.

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Construction d'une résidence étudiante de 230 logements

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