Maîtrise d’ouvrage
La Poste immobilier
Maîtrise d’œuvre
Atelier Téqui Architectes, mandataire;
AIA ingénierie, bureau d’études tous corps d’état;
AIA environnement, bureau d’études environnement;
AIA territoires, paysagistes;
Idea, désamiantage;
Alhyange, bureau d’études acoustique;
Programme
Transformation et surélévation de deux immeubles
de bureaux en 146 logements collectifs,
boulevard Auguste Pageot à Nantes (44)
Démarche environnementale
BBC Effinergie Rénovation – NF Habitat HQE Rénovation niveau très performant
Surface
10 425 m² SP
8 738 m² SHAB
Coût
23.43 M€
Mission
Complète, conception et direction des travaux
Calendrier
Concours en 2024
Images
©Jeudi Wang
Les façades sont doublées par un système à ossature bois qui vient s’ancrer sur les poteaux et les retombées de dalles existants, sans toucher aux allèges béton préfabriquées.
En remplacement de la façade rideau en aluminium et en panneaux amiantés, des ensembles menuisés mixtes bois/aluminium sont prévus en applique intérieure des façades à ossature bois.
Les panneaux plein sont habillés en aluminium anodisé, en référence aux grands bandeaux horizontaux existants.
Les allèges pleines sont habillées par un bardage bois à couvre-joint verticaux réalisé en châtaignier pré-grisé issu de filières locales.
Le choix a été porté sur une surélévation sur un seul des deux bâtiments, afin de concentrer les efforts de reprise structurelle, mais également de rééquilibrer l’ensemble architectural. La surélévation est traité en façade avec le même registre architectural que les niveaux inférieurs existants, mais en supprimant l’allège pleine afin de refléter l’écriture contemporaine de cet ajout.
Afin de desservir de façon plus efficace les logements, trois noyaux de circulation sont implantés. Dans le corps central des bâtiments, la trame structurelle des noyaux et des espaces techniques est creusée pour créer deux courettes, qui permettent à la fois d’éclairer les paliers et les escaliers, mais aussi d’offrir des dispositions traversantes aux logements implantés en trames centrales.
Ce principe de distribution et de courettes donne aux logements de multiples orientations et permet de rationaliser le plan d’étage courant. Dans ce même esprit, les différentes typologies sont dessinées au plus près de la trame structurelle existante et s’adaptent à l’existant tout en garantissant les standards de confort et d’accessibilité.
En fonction de la nature des façades existantes et de leur position dans le parc, on distingue trois types d’espaces extérieurs pour chaque logement : des loggias sur les façades en bandeaux, des balcons filants sur les pignons est dans le prolongement des bandeaux, et sur les façades latérales des balcons filants implantés toute largeur portés par une structure rapportée en bois.
La future résidence tire parti au maximum de la végétation alentour et des grands arbres historiques.
Le jardin central est reconfiguré pour concentrer les flux des résidents. Il est pensé comme un filtre entre l’espace public et
l’entrée des logements. Pour vivre pleinement l’expérience d’une résidence en cœur de parc, les habitants traversent ce jardin comme un seuil.
Une grande galerie sur deux niveaux, reliant le bas du site à l’avenue Vuillemin en partie haute, définit le jardin central. Dissimulant le parking et accueillant la majeure partie des locaux vélos, elle crée un effet de socle entre les deux bâtiments et offre un accès couvert aux habitants.
En continuité de cette galerie et dans un jeu de pénétration entre l’intérieur et l’extérieur, les volumes aveugles au cœur des bâtiments sont exploités pour créer de grands halls en double hauteur.